Découvrez les activités de l’Institut
L’Institut suisse de brainworking est une entreprise sociale qui propose des services éditoriaux. En réalisant des ouvrages sur des thèmes de société afin de favoriser les échanges d’idées et de valeurs entre secteurs et entre générations, et en favorisant l’insertion par l’activité économique, l’Institut est ouvert à toute personne ayant besoin de renouer avec l’emploi dans le secteur des services. L’objectif est que chacun trouve des ressources et une aide pour esquisser, relancer et réussir son propre projet professionnel.

L’institut
L’idée que ce soit un « institut » tient du fait que quelque chose de nouveau s’institue dans le parcours de chacun. Que l’on soit narrateur, rédacteur, lecteur ou éditeur, que l’on soit en stage, en mission brève ou en mission à durée indéterminée, que l’ont soit « formé » ou « en formation », que l’on ait de l’expérience à acquérir ou des enseignements à dispenser, que l’on souhaite s’approcher de la vie dite « active » ou que l’on ait dû s’en éloigner, ce sont les nouveautés qui comptent dans ce que chacun cherche et entreprend en direction de la réussite.
Pour réaliser notre mission, nous proposons des services qui renforcent la qualité de la communication. Le biais que nous privilégions est l’analyse de pratique, car c’est un moyen qui permet de préciser des logiques et des stratégies, de suggérer des amélioration et d’identifier quelles sont les valeurs inhérentes à des façons de faire et de communiquer. Nos services misant sur des processus de valorisation de l’expérience par le récit s’adressent à des particuliers et à des professionnels.
En pratique, depuis 2006, nous réalisons des productions éditoriales sous forme d’entretiens portant sur des thèmes de société avec des acteurs impliqués dans la vie sociale, économique et culturelle. Les témoignages que nous récoltons (mentionnés sur notre site web) sont constitutifs d’une collection à disposition du public. Le style narratif des entretiens et la variété des réflexions qui interviennent répondent à un besoin culturel dans la société, notamment d’enrichissement des échanges entre secteurs et entre générations. Le soin à apporter à la communication écrite est un défi que de plus en plus de personnes cherchent à relever et que pour notre part nous investissons à travers ces productions éditoriales.
« La narration est au centre des affaires. Le message authentique qui s’adresse à chacun fait la différence. »
Lorsque nous travaillons un texte destiné à la publication, de la coquille que repère un lecteur membre de la rédaction à la structuration d’une argumentation, chaque intervention compte. Le travail éditorial mené autour de ces entretiens relève du brainworking : transcrire, rédiger, argumenter, analyser, tirer l’essentiel d’un message. Mettre en page, préparer des fichiers pour l’impression, collaborer avec une maison d’édition. Établir des budgets et des financements de production et de commercialisation, organiser des campagnes de communication et des manifestations publiques. Chaque étape de ces processus vise au profit intellectuel pour chacun.
Notre mission d’insertion
Notre méthode de travail relève des sciences humaines et notre défi est d’associer la recherche et la production dans le but de contribuer aux transformations sociales et culturelles, à travers l’intégration de personnes ayant besoin de renouer avec une activité professionnelle. L’articulation de l’intégrité, du travail et de la santé est en lui-même un enjeu de taille. Depuis des années, des personnes en difficulté face à l’emploi trouvent avec nous l’opportunité d’élaborer leur projet, de préciser une direction, de valoriser leur expérience et de perfectionner leurs outils de travail. Et leur propre questionnement appelle à ce que d’autres réalités s’inventent.
En l’occurrence, les principes d’une économie raisonnée favorisent de nouvelles intelligences collaboratives que ce soit dans l’emploi des ressources ou dans les modes de productions, de distribution et de consommation. Dans le contexte de l’Institut, il s’agit de contribuer à la qualité du parcours de personnes qui ont besoin d’acquérir de l’expérience et de renforcer leurs chances de succès auprès d’entreprises tierces. A ce jour, l’Institut a créé deux équivalents temps plein (2 ETP) et financé plusieurs mandats, entre autres confiés à des personnes qui avaient effectué auparavant des stages de type PPE+ de l’Office cantonal de l’emploi au sein de notre structure. En totalité, depuis 2006, nous avons intégré dans nos équipes de travail près de cent-cinquante personnes en stage ou au bénéfice de mesures des assurances sociales.
Il est à relever que pour certains de nos bénéficiaires, c’est après une longue interruption de leur activité professionnelle et face à des questions de santé pouvant persister, ou d’autres adversités, que notre mission vise tout d’abord à renforcer le gain de confiance. S’impliquer dans une activité qui donne satisfaction est un moyen d’y parvenir. Dans le contexte qui nous intéresse, la satisfaction se trouvera par exemple dans la livraison d’une retranscription terminée, d’un texte révisé, d’un chapitre mis en page, etc. L’opportunité d’explorer de nouveaux processus de travail et de professionnaliser des connaissances et des techniques (comme par exemple dans le domaine de la communication écrite et de l’édition) implique aussi d’investir la lecture qui passe par l’écoute, l’attention à ce qui se communique à travers le langage, l’usage d’expressions et de locutions, l’effet d’une énonciation, l’histoire culturelle d’un mot, le statut du malentendu dans la communication. Ce sont des activités qui contribuent largement et spécifiquement à la formation et à l’insertion.
Pour dissiper l’idée d’échec, il importe que chacun soit en condition d’apprécier la valeur de son travail et de tirer des indications de ses erreurs. Pour atteindre cet objectif, nous veillons à ce que le contexte soit propice à l’art de faire équipe, comme à travers l’organisation des tâches à accomplir. « Faire équipe » est pour nous une condition pour réussir au plan individuel et collectif.
Favoriser la solidarité sociale et entrepreneuriale nécessite que tout « impératif de résultat » soit au profit du travail, de l’intégrité et de la santé. A cet effet, un responsable de mesures de réadaptation ou de mesures en faveur de l’emploi interviendra au sein de notre structure à la fois comme un directeur de projets et comme un interlocuteur attentif à l’organisation des tâches et à leur mode d’accomplissement. De ce fait, c’est un co-équipier qui aura à intervenir comme une personne de confiance pouvant entrer en matière sur les facteurs de découragement ou de lassitude, sur tout élément pouvant entamer l’enthousiasme et compromettre la réussite. La garantie que les interactions au quotidien relèvent d’un travail d’équipe est inhérent à une structure pouvant comprendre jusqu’à quinze personnes collaborant à des projets, où la direction est impliquée dans chaque processus au plan opérationnel. Ce mode d’organisation favorisant la coopération à chaque niveau de responsabilité (tâches administratives, relations publiques, préparation, réalisation et validation des services, etc.) est un atout supplémentaire sur lequel nous misons.
Nos services
Nos services éditoriaux permettent entre autres à une entreprise :
- d’établir une charte de ses valeurs
- de réviser le message de son site web
- de marquer un jubilé par la publication d’une monographie contenant des récits authentiques
- de brosser le portrait de collaborateurs ou d’équipes à fidéliser
- de lancer ou de valoriser un journal d’entreprise par du contenu de qualité.
Les réalisations sont convenues en fonction des objectifs du client et des supports concernés.
En 2019 l’Institut est devenu sociétaire de la Coopérative « Les voies couvertes » à Saint-Jean, et il dispose, dans ce contexte urbain particulièrement intégratif, d’un atelier de 60 mètres carrés (et d’une annexe de 40 mètres carrés). Une quinzaine de personnes y développent des projets ou y réalisent leurs activités professionnelles.
Face à la complexité des enjeux, entre les facteurs d’éloignement du « monde du travail » ou de difficulté d’intégration par le « marché du travail » de personnes remplissant d’excellentes fonctions dans un travail adapté, la mission de l’Institut reste celle d’offrir à chacun un contexte permettant d’atteindre au mieux les objectifs définis en amont avec les assurances sociales.
La robotisation qui tend à prendre une place toujours plus importante dans l’industrie et les services, la question même du travail et de la santé dans une équité et une finance en pleine transformation, sont des questions centrales pour notre équipe. Tenir des rendez-vous pour entendre comment les missions sont relevées et si cela concoure aux objectifs des parties intéressées, amène chacun à devenir « brainworker » de son propre projet de vie et professionnel et par la même occasion de questions de société.
La recherche, la narration, la production, la rédaction, l’édition, l’interlocution et la valorisation sont des processus au cœur du brainworking. Notre proposition est aussi d’instaurer des temps de parole avec chacun qui en formule la demande pour entendre dans quoi les activités s’inscrivent, en l’occurrence pour préciser à chaque fois si et comment elles alimentent le projet professionnel, si elles posent de nouvelles indications en termes de perfectionnement, d’orientation ou de reconversion vers une autre activité productive. L’écoute de ce qui est en acte et chemine en direction de la qualité est stratégique, c’est pourquoi il nous importe que des questions puissent être abordées, des obstacles analysés, des stratégies et des démarches précisées.
Notre objectif, en lien aux critères de pilotage de la formation des adultes, est que les acquisitions qui se font aient une force et une valeur transférentielle afin que toute acquisition soit pleinement opérationnelle dans une autre réalité professionnelle (stage, emploi, examen, procédure de recrutement, centre de formation, etc.).

François Keller
Licencié en Sciences de l’éducation (Université de Genève, 2003), diplômé en éducation spécialisée (Institut d’études sociales, 1983), praticien formateur HES-SO.
Auteur de publications portant sur des thèmes de société.
Fondateur de l’Institut suisse de brainworking en 2006 à Genève, dont il assure la direction générale.